« Comment les lieux de travail deviennent-ils toxiques » : différence entre les versions

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Afin de mieux comprendre la "grande démission", Donald Sull (professeur de management et auteur de ''Simple Rules''), Charlie Sull et Ben Zweig ont analysé les avis de Glassdoor en comparant les différences de taux d'attrition au sein d'un même secteur avec ce que les employés disaient des entreprises sur Glassdoor. <u>Ils ont constaté que la culture toxique était un facteur de démission plus important que la rémunération : un facteur de 10.</u> Ils décomposent la culture toxique en trois éléments : les échecs en matière de diversité, d'équité et d'inclusion, le manque de respect et les comportements contraires à l'éthique.<br/>
Afin de mieux comprendre la "grande démission", Donald Sull (professeur de management et auteur de ''Simple Rules''), Charlie Sull et Ben Zweig ont analysé les avis de Glassdoor en comparant les différences de taux d'attrition au sein d'un même secteur avec ce que les employés disaient des entreprises sur Glassdoor. <u>Ils ont constaté que la culture toxique était un facteur de démission plus important que la rémunération : un facteur de 10.</u> Ils décomposent la culture toxique en trois éléments : les échecs en matière de diversité, d'équité et d'inclusion, le manque de respect et les comportements contraires à l'éthique.<br/>
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[[Fichier:Toxic culture is driving the Great Resignation.jpg|border|link=]]<br/>
<small>''Source : Donald Sull, Charlie Sull, Ben Zweig, [https://sloanreview.mit.edu/article/toxic-culture-is-driving-the-great-resignation/ "Toxic Culture Is Driving the Great Resignation"] (La culture toxique est à l'origine de la grande démission)''><small><br/>
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La principale conclusion que j'en tire est que les gens fuient les cultures toxiques.<br/>
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Mais il y a pire : la toxicité semble être liée à un comportement contraire à l'éthique, qui peut entraîner des risques évidents pour la mission, la réputation et les finances d'une organisation.<br/>
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Ce problème se pose dans tous les secteurs, mais il est particulièrement hypocrite dans le monde des organisations à but non lucratif, des fondations et des autres organisations qui visent à créer un changement social. Nous avons vu plusieurs exemples très médiatisés ces dernières années, notamment :
* [https://www.theguardian.com/world/2019/feb/06/amnesty-international-has-toxic-working-culture-report-finds Amnesty International] : deux suicides de membres du personnel ont déclenché un audit externe, suivi de démissions de cadres et d'un préjudice incalculable pour la crédibilité de l'organisation en matière de protection des droits de l'homme.