« Chapitre 1 - Clean Language » : différence entre les versions

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La cliente peut, en fait, se présenter d'une manière différente. Bien que le viol ait eu lieu, ce dont elle parle est le sentiment de colère qu'elle ressent maintenant pour l'auteur du viol. Cette colère est comme une ''bouffée de chaleur'' qui ''brûle dans sa poitrine'' et qui ''se propage sur son visage'' comme un ''feu''. La base de la présentation actuelle est symbolique. Il y a cette ''sensation brûlante'' de vouloir se venger et tuer l'agresseur ; alors que dans le souvenir de l'événement réel, sa physiologie à ce moment-là était celle d'une personne ''glacée'' et qui se sentait ''comme du béton'' incapable de faire quoi que ce soit. Nous avons ici deux ensembles physiologiques différents : la sensation de béton glacé qui se produit au moment du viol, puis, quelques jours plus tard, cet ensemble physiologique du feu qui brûle dans sa poitrine. Lorsqu'elle se met en colère - et c'est un moment différent - elle a maintenant un langage différent. Ce n'est plus le langage des souvenirs, c'est plutôt le langage de cette physiologie, la physiologie symbolique, le feu dans son corps.
La cliente peut, en fait, se présenter d'une manière différente. Bien que le viol ait eu lieu, ce dont elle parle est le sentiment de colère qu'elle ressent maintenant pour l'auteur du viol. Cette colère est comme une ''bouffée de chaleur'' qui ''brûle dans sa poitrine'' et qui ''se propage sur son visage'' comme un ''feu''. La base de la présentation actuelle est symbolique. Il y a cette ''sensation brûlante'' de vouloir se venger et tuer l'agresseur ; alors que dans le souvenir de l'événement réel, sa physiologie à ce moment-là était celle d'une personne ''glacée'' et qui se sentait ''comme du béton'' incapable de faire quoi que ce soit. Nous avons ici deux ensembles physiologiques différents : la sensation de béton glacé qui se produit au moment du viol, puis, quelques jours plus tard, cet ensemble physiologique du feu qui brûle dans sa poitrine. Lorsqu'elle se met en colère - et c'est un moment différent - elle a maintenant un langage différent. Ce n'est plus le langage des souvenirs, c'est plutôt le langage de cette physiologie, la physiologie symbolique, le feu dans son corps.
Une autre cliente se présente dans un langage plus métaphorique. Après le viol, elle se sent dégradée et sans valeur. Elle allait devenir nonne, mais maintenant, aux yeux de Dieu, elle n'en est plus digne. Elle est ''comme un tas de boue inutile'' et totalement indigne.  Le ''tas de boue'' dans lequel elle sent qu'elle a été jetée est sa métaphore. Sa densité n'est pas liée au viol, ni aux sentiments qu'elle éprouve immédiatement après, ni à ceux qu'elle éprouve, ni à l'auteur du viol. Il s'agit plutôt de sa métaphore et du sentiment d'être dégradée aux yeux de Dieu. Cela ne l'aidera pas beaucoup si nous nous occupons de son souvenir du viol ou si nous sommes d'accord avec sa colère parce que sa densité et son langage sont exprimés et orientés vers la métaphore. C'est ''orienté vers l'avenir'' et elle dit maintenant qu'elle ne peut pas atteindre ce qu'elle considérait comme son but dans la vie.


==Notes==
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