« Chapitre 1 - Clean Language » : différence entre les versions
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Les quatre langages dans lesquels les connaissances et les expériences sont exprimées sont les '''souvenirs''', les '''métaphores''', les '''symboles''' et la '''sémantique'''. Un client peut exprimer sa réalité interne dans un ou plusieurs de ces quatre langages. Dans ces langages, nous cherchons à découvrir le moyen par lequel un message particulier de la réalité expérientielle immédiate du client est délivré. Nous voulons découvrir lequel de ces langages semble être le langage prédominant. C'est-à-dire, ''le'' langage le plus riche dans lequel le client transmet cette information et dans lequel son expérience de tout événement particulier est caractérisée. La densité est une mesure du temps qu'un client consacre à chacun de ces quatre langages ou la proportion de sa réalité qui est livrée dans chacun de ces langages. | Les quatre langages dans lesquels les connaissances et les expériences sont exprimées sont les '''souvenirs''', les '''métaphores''', les '''symboles''' et la '''sémantique'''. Un client peut exprimer sa réalité interne dans un ou plusieurs de ces quatre langages. Dans ces langages, nous cherchons à découvrir le moyen par lequel un message particulier de la réalité expérientielle immédiate du client est délivré. Nous voulons découvrir lequel de ces langages semble être le langage prédominant. C'est-à-dire, ''le'' langage le plus riche dans lequel le client transmet cette information et dans lequel son expérience de tout événement particulier est caractérisée. La densité est une mesure du temps qu'un client consacre à chacun de ces quatre langages ou la proportion de sa réalité qui est livrée dans chacun de ces langages. | ||
===Souvenirs=== | ====Souvenirs==== | ||
Le premier de ces langages sont les souvenirs. Un souvenir est le rappel de tout événement du passé. Le client relate des événements particuliers qui se sont produits. Il peut également y avoir des souvenirs anticipés concernant l'avenir ou l'attente de choses qui pourraient se produire. Les souvenirs sont le rappel d'événements réels ou imaginaires. Lorsque le thérapeute écoute les informations, il entend le récit d'un rappel des événements et une description de ce qui s'est passé. Le client donne généralement sa version de ce qui ne va pas en termes de souvenir et la relie au passé : lorsqu'un mari parle de sa relation avec sa femme et qu'il se concentre sur : "Si seulement je ne l'avais pas frappée à l'époque, nous n'aurions pas ce problème aujourd'hui", le mari identifie cet événement passé comme la cause principale qui l'affecte maintenant. | Le premier de ces langages sont les souvenirs. Un souvenir est le rappel de tout événement du passé. Le client relate des événements particuliers qui se sont produits. Il peut également y avoir des souvenirs anticipés concernant l'avenir ou l'attente de choses qui pourraient se produire. Les souvenirs sont le rappel d'événements réels ou imaginaires. Lorsque le thérapeute écoute les informations, il entend le récit d'un rappel des événements et une description de ce qui s'est passé. Le client donne généralement sa version de ce qui ne va pas en termes de souvenir et la relie au passé : lorsqu'un mari parle de sa relation avec sa femme et qu'il se concentre sur : "Si seulement je ne l'avais pas frappée à l'époque, nous n'aurions pas ce problème aujourd'hui", le mari identifie cet événement passé comme la cause principale qui l'affecte maintenant. | ||
===Symboles=== | ====Symboles==== | ||
Le langage suivant est celui des symboles internes. Ce sont des symboles dérivés. Ils sont différents des symboles jungiens en ce sens qu'ils sont idiosyncrasiques plutôt qu'universels. Le symbole de chaque client est une expérience interne : un ressenti physiologique ou psychologique qui se situe dans les limites de son corps. Il a une anatomie. Il est situé à l'intérieur du corps. | Le langage suivant est celui des symboles internes. Ce sont des symboles dérivés. Ils sont différents des symboles jungiens en ce sens qu'ils sont idiosyncrasiques plutôt qu'universels. Le symbole de chaque client est une expérience interne : un ressenti physiologique ou psychologique qui se situe dans les limites de son corps. Il a une anatomie. Il est situé à l'intérieur du corps. | ||
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Un mari qui est confronté à un problème avec sa femme, au lieu de parler de ses souvenirs, pourrait davantage parler de sa physiologie : "Je suis tellement ''bouleversé'' par le fait que j'aie frappé ma femme et par notre relation maintenant, c'est tellement ''tendu'' que chaque fois que nous nous rencontrons et que nous parlons, j'ai ce ''noeud dans l'estomac'' qui me rend si ''tendu'' et nous n'avons tout simplement plus de relation". Il parle en termes de physiologie et de symboles internes, qui sont son langage prédominant. | Un mari qui est confronté à un problème avec sa femme, au lieu de parler de ses souvenirs, pourrait davantage parler de sa physiologie : "Je suis tellement ''bouleversé'' par le fait que j'aie frappé ma femme et par notre relation maintenant, c'est tellement ''tendu'' que chaque fois que nous nous rencontrons et que nous parlons, j'ai ce ''noeud dans l'estomac'' qui me rend si ''tendu'' et nous n'avons tout simplement plus de relation". Il parle en termes de physiologie et de symboles internes, qui sont son langage prédominant. | ||
===Métaphores=== | ====Métaphores==== | ||
Un autre langage est celui des métaphores. Ces métaphores n'ont pas d'application universelle. Elles sont issues de la propre expérience du client et sont extérieures au corps : "J'ai un ''nuage au-dessus de moi'', la vie est un ''bol de cerises'', chaque ''nuage annonce une petite éclaircie''". Un mari qui se présente dans le langage des métaphores pourrait dire "Depuis que c'est arrivé, nous ne communiquons plus. C'est comme s'il y avait ''un mur entre nous''. Chaque fois que j'essaie de parler à ma femme, c'est comme si j'essayais de ''parler à travers un mur de briques''". Le ''mur'' est la métaphore. La densité de son langage est dans les métaphores. Le problème n'est pas le ressenti, ou le fait qu'il ait des souvenirs, ou ce qu'il a fait. Il est préoccupé par le ''mur'' qui les sépare maintenant. | Un autre langage est celui des métaphores. Ces métaphores n'ont pas d'application universelle. Elles sont issues de la propre expérience du client et sont extérieures au corps : "J'ai un ''nuage au-dessus de moi'', la vie est un ''bol de cerises'', chaque ''nuage annonce une petite éclaircie''". Un mari qui se présente dans le langage des métaphores pourrait dire "Depuis que c'est arrivé, nous ne communiquons plus. C'est comme s'il y avait ''un mur entre nous''. Chaque fois que j'essaie de parler à ma femme, c'est comme si j'essayais de ''parler à travers un mur de briques''". Le ''mur'' est la métaphore. La densité de son langage est dans les métaphores. Le problème n'est pas le ressenti, ou le fait qu'il ait des souvenirs, ou ce qu'il a fait. Il est préoccupé par le ''mur'' qui les sépare maintenant. | ||
===Sémantique=== | ====Sémantique==== | ||
Le quatrième langage est la sémantique. Ce qui est important dans ce langage, c'est la définition ''personnelle'' des mots. Dans un langage, ces mots ont un sens, dont découle l'expérience du client qui parle dans son langage particulier. Un mari pourrait dire : "Elle a vraiment mérité ce que je lui ai fait, elle est tellement immature. Si elle était plus mûre, nous n'aurions pas de problème. Le problème réside en fait dans la communication. Cela n'a pas vraiment de rapport avec ce que j'ai fait, mais nous ne communiquons pas maintenant et je pense simplement que c'est son immaturité qui provoque ça. Les choses ne vont pas bien entre nous et si seulement elle changeait et grandissait, alors nous n'aurions pas de problème. Et notre vie de famille n'est pas ce qu'elle devrait être". Ici, le client présente l'immaturité de sa femme. La sémantique est un peu délicate. Les autres langages sont traduits ''avec'' des mots. En sémantique, ce sont les mots et non les significations qui ont le plus grand impact. Lorsque le client parle en termes de métaphore et qu'il parle d'un mur de briques, les mots ne signifient pas grand-chose. C'est ''l'idée'' du mur de briques et de ce qui est ''visualisé'' qui est importante. | Le quatrième langage est la sémantique. Ce qui est important dans ce langage, c'est la définition ''personnelle'' des mots. Dans un langage, ces mots ont un sens, dont découle l'expérience du client qui parle dans son langage particulier. Un mari pourrait dire : "Elle a vraiment mérité ce que je lui ai fait, elle est tellement immature. Si elle était plus mûre, nous n'aurions pas de problème. Le problème réside en fait dans la communication. Cela n'a pas vraiment de rapport avec ce que j'ai fait, mais nous ne communiquons pas maintenant et je pense simplement que c'est son immaturité qui provoque ça. Les choses ne vont pas bien entre nous et si seulement elle changeait et grandissait, alors nous n'aurions pas de problème. Et notre vie de famille n'est pas ce qu'elle devrait être". Ici, le client présente l'immaturité de sa femme. La sémantique est un peu délicate. Les autres langages sont traduits ''avec'' des mots. En sémantique, ce sont les mots et non les significations qui ont le plus grand impact. Lorsque le client parle en termes de métaphore et qu'il parle d'un mur de briques, les mots ne signifient pas grand-chose. C'est ''l'idée'' du mur de briques et de ce qui est ''visualisé'' qui est importante. | ||